dimanche 5 avril 2009

Une magnifique composition d'Inti-Illimani, accompagnée par l'Orchestre et le Choeur de l'Université de Santiago.
Le texte en espagnol et en français se trouvent sous la vidéo (à voir sur le site uniquement, pour mes lecteurs abonnés par courriel!)



Fue aquel viento del norte que nos guió,
el que tiene un claro color de miel.
Nos izó en su grupa el viento del sur,
alto caballo fiel.

Al oeste el viento hizo un ademán
cuando trajo cuarenta desde la mar
y hubo quienes al viento del este azul
lograron domar.

Fue así que llegamos hasta Picarquín,
del oeste, el norte, del este y el sur
por sobre montañas mojadas de luz.

Fue así que vencimos un seco arenal,
fue así que pudimos tendernos al fin
esperando el alba desde Picarquín.

La rosa de los vientos vigilará
con sus alas tendidas hasta el confín
guardando el campamento de Picarquín.

Guardando el campamento de Picarquín.
la rosa de los vientos no tiene fin
con sus alas tendidas hasta el confín.
Con la lealtad,
con la dignidad,
con todas las fuerzas del amor dispuestas
a la luz de la verdad.

Te acompañaré
doquiera que estés
en nuestras alegres jornadas de fiesta
al calor de la amistad.

Y el fuego tendrás
el agua tendrás
bajo las estrellas que alumbran un mundo
fraterno y profundo.

Hay fogatas tórridas
y flores frescas
y un clamor vital
de horas despiertas.

Hay dulces canciones
y versos bellos
y en todo aquello
tú y yo.
(La Rosa de los Vientos, texte de Patricio Manns, musique d'Horacio Salinas)
*
Ce fut ce vent du nord qui nous guida,
celui qui a une couleur claire de miel.
Le vent du sud nous hissa sur sa croupe,
grand cheval fidèle.

Le vent d'ouest fit un geste
en en ammenant quarante depuis la mer
et il en fut qui purent dresser,
le vent bleu de l'est.

C'est ainsi que nous arrivâmes à Picarquín,
de l'ouest, du nord, de l'est et du sud,
par-dessus les montagnes mouillées de lumière,

C'est ainsi que nous vaincquîmes un banc de sable désséché,
C'est ainsi que nous pûmes nous étendre enfin
attendant l'aube depuis Picarquín.

La rose des vents veillera
avec ses ailes tendues jusqu'à la frontière,
gardant le camp de Picarquín.

Gardant le camp de Picarquín
La rose des vents n'a pas de fin
avec ses ailes tendues jusqu'à la frontière.
Je t'accompagnerai
où que tu sois
dans nos joyeuses journées de fête
à la chaleur de l'amitié.

Et tu auras le feu
tu auras l'eau
sous les étoiles qui illuminent le monde
fraternel et profond.

Il y a des flambées torrides
et eds fleurs frèches
et un bruit de vie
d'heures éveillées.

Il y a de douces chansons
et de beaux vers
et dans tout cela
toi et moi.
(Ma traduction)

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